Sangliers
Syndicat National de la Chasse
Chasse info
Tué après avoir percuté un sanglier
Source : AFP
14/02/2009
Un automobiliste de 23 ans a été tué dans un accident après avoir percuté hier soir un sanglier sur une route départementale près de Chaumes-en-Brie (Seine-et-Marne), a-t-on appris aujourd'hui auprès de la gendarmerie.
L'accident s'est produit vers 21H30 lorsque l'automobiliste qui effectuait une manoeuvre de dépassement sur la RD 436, entre Fontenay et Chaumes-en-Brie, n'a pas vu arriver un sanglier qu'il a percuté de plein fouet, a précisé la gendarmerie.
A la suite du choc, il a perdu le contrôle de son véhicule, puis s'est engagé sur le bas-côté avant de percuter le parapet d'un pont pour finir sa course en contrebas dans une rivière, a-t-on expliqué.
La prise de sang n'avait pas encore livré ses résultats en milieu de matinée.
Au moins 25.000 accidents de la route corporels et matériels ont été causés en 2008 par les animaux sauvages (sangliers, cerfs, chevreuils, renards, blaireaux ...) selon le Fonds de garantie automobile (FGA).
L'animal le plus impliqué dans ces accidents est le chevreuil, devant le sanglier et le cerf. Pour les sangliers, la Seine-et-Marne, en raison de ses nombreuses zones boisées et de son réseau routier dense, est restée en 2008 le département le plus concerné, suivie de près par le Bas-Rhin, la Moselle, la Gironde et le Haut-Rhin.
Syndicat National de la Chasse
Chasse info
Varsovie
Un sanglier en ville
Source : lepetitjournal.com
A Ząbki (Varsovie), un sanglier a semé la terreur dans la ville la semaine dernière. Six personnes ont été blessées, l'école mise en quarantaine pour que les enfants ne sortent pas seuls dans la rue, et des policiers envoyés dans la forêt afin de tenter de récupérer l'animal, en vain.
C'est vers 10 heures du matin que l'animal est apparu dans un quartier de la ville de Ząbki (ville de 23000 habitants au nord est de Varsovie). L'animal, d'un poids évalué à 150 kilos vraisemblablement désorienté, se ruait sur ses victimes dans les rues de la ville.
Par trois fois, il a attaqué des personnes seules ou en groupe, les blessant. Tout d'abord, il s'est attaqué à un homme seul, puis continuant sa course, il a attaqué une femme en compagnie de ses petits enfants. Puis il s'en est pris à une voiture. Quelques minutes plus tard, il a attaqué un troisième groupe d'individus. Au total, 6 personnes ont été transportées dans les hôpitaux environnants.
Une commerçante de la ville raconte avoir vu l'animal s'attaquer aux passants et a immédiatement fermé la porte de sa boutique. A l'école du quartier où rodait le sanglier, le directeur après avoir appelé la police a pris la décision de garder les enfants sous surveillance en attendant que tous soient récupérés de façon sécurisée par leurs parents.
Les forces de police ont été mobilisées pour tenter de capturer l'animal dans les forêts environnantes, mais ont dû abandonner leur recherche à la nuit tombée.
Les habitants du quartier où l'animal a été repéré, notent qu'il y a quelques semaines, le sanglier était déjà apparu. La police avait alors été alertée. Les habitants de Ząbki craignent donc que cette situation se reproduise.
Syndicat National de la Chasse
Chasse info
Les chasseurs barégeois en grève
Verbalisés pour avoir utilisé le téléphone portable, ils dénoncent
« une législation inadaptée » et « incohérente »
Source : La dépêche
18/02/2009
Les chasseurs barégeois sont en grève depuis début février. Deux d'entre eux ont été verbalisés par les gardes de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) pour avoir utilisé des téléphones portables lors d'une battue.
Les chasseurs barégeois, au premier rang desquels leur président Patrick Borderolle et leur responsable grand gibier Nicolas Marchand, estiment que cette réglementation est « inadaptée » aux moyens de transmission d'aujourd'hui et à l'évolution de la pratique cynégétique et « incohérente ».
Ils dénoncent « la situation paradoxale » dans laquelle ils se trouvent : « d'un côté, administration, élus, agriculteurs et fédération des chasseurs demandent régulièrement aux chasseurs de sangliers de réguler les populations qui font des dégâts considérables dans les cultures, les estives et provoquent même des accidents de la route. D'un autre, les chasseurs de sangliers subissent des pressions de la part de la garderie qui veut leur faire respecter scrupuleusement une législation dépassée notamment en zone de montagne ».
Les Chasseurs barégeois, qui est la seule société du département exclusivement en zone de montagne, fait prévaloir sa spécificité : « Notre territoire de chasse qui s'étend sur 50.000 ha est très accidenté et parfois très difficile d'accès. Nous avons de petites équipes, entre 15 et 20 chasseurs seulement, par conséquent les chasseurs « en poste » lors des battues peuvent se trouver isolés. Nous avons aussi besoin de maîtriser nos chiens qui peuvent nous échapper. L'État veut nous faire chasser comme au siècle dernier, en soufflant dans des cornes de chasse pour transmettre des codes. Non, l'utilisation du téléphone portable ou du talkie-walkie, ce n'est pas du superflu car nous avons besoin d'un moyen de transmission pour la sécurité et l'organisation des battues. Il est à noter que tous les pays d'Europe chassent au talkie-walkie. Et le talkie-walkie n'a pas pour vocation première de faciliter la prise du gibier, bien au contraire, parfois, puisque ça l'effraie mais il est nécessaire pour organiser des battues efficaces et sécurisées. »
Une pratique utile
Les chasseurs barégeois rappellent que la pratique de la chasse « n'est pas seulement une passion, c'est aussi une action d'utilité publique » au service de la régulation de la nature et des agriculteurs. Il y a une quinzaine d'années à peine, ils tuaient une quinzaine de sangliers par an sur le canton, aujourd'hui avec leur prolifération, plus d'une centaine. « Si on arrête de chasser, les sangliers en surnombre saccageront les prés de fauche et d'estives qui sont les outils de travail des agriculteurs du pays Toy. Il ne faudrait pas que l'État écœure les jeunes pratiquants avec des procès-verbaux dissuasifs. Sachant que la moyenne d'âge est particulièrement élevée chez les chasseurs et que ce sont eux qui financent par timbre les dégâts des sangliers, qui paiera les dégâts ? »
Jean-Marc Delcasso en soutien
Dans cette affaire, le président de la fédération de chasse des Hautes-Pyrénées, Jean-Marc Delcasso, ne pratique pas la langue de bois. Il dégaine et tire plus vite que son ombre : « Ils ont parfaitement raison. ça fait longtemps que je dis aux services de l'État que ça va finir comme ça.
D'un côté, l'État nous demande une mission de service public ; de l'autre côté, ses services, l'ONCFS pour ne pas le citer, ne cessent de traquer nos chasseurs comme de vulgaires voyous. On met plus de façons à arrêter un grand truand qu'un chasseur. Les Barégeois ont la garderie sur le dos qui les arrête pour un oui pour un non.
Bien sûr, je suis opposé à l'utilisation de téléphones portables comme moyen de chasse, tout en sachant que le téléphone n'a jamais fait tuer du grand gibier. Il y en a ras le bol : ne pas pouvoir téléphoner quand on perd ses chiens, c'est normal peut-être ? Ce ne sont pas les gardes qui nous aident à les retrouver.
Nous, on nous demande le gilet fluo, les portables à la maison et les voitures loin. La louveterie a droit au portable, à la voiture et à la chevrotine par-dessus le marché. Y en a marre d'être traités comme des mécréants. On vit dans un monde de non-sens. D'un côté, on nous demande de participer à la régulation officielle ; de l'autre, on nous envoie au tribunal. Cette grève, je la soutiens et je dis qu'elle va faire tache d'huile et pas qu'au niveau du département. On verra bien ce qui va se passer. Chaque année, c'est 25.000 accidents de la route dus aux sangliers et des millions d'euros de dégâts aux cultures. Alors ? »
INSOLITE - Ils vivaient dans un appartement de Gênes...
Le propriétaire de l'appartement a expliqué qu'il avait décidé de garder le sanglier à la maison par crainte pour la santé de l'animal, le terrain dans les environs de la ville où ce dernier vit généralement ayant été la cible d'actes de vandalisme, selon la même source.
Les animaux occupaient deux chambres séparées mais la police a tout de même ordonné au propriétaire de ramener le sanglier sur ce terrain.