Chasseur MEYRARGUAIS . Equipe sanglier

Sangliers

Le week-end prolongé du 11 novembre est souvent un moment fort de l’année pour les amateurs de chasse en tout genre. Retour sur les principales histoires de ces derniers jours à travers la presse quotidienne régionale.

Battues tragiques en Languedoc-Roussillon («Le Midi Libre»)
C’est la loi des séries pour les chasseurs de la région. Samedi, en début d'après-midi, sur les hauteurs de Bessèges, dans le Gard. Un chasseur vient de voir un sanglier dans un fourré. Il entend du bruit, exactement au même endroit. Il tire. Mais c'est un de ses compagnons de battue qui s’écroule dans les buissons. La victime, 52 ans, a succombé quelques heures plus tard à ses blessures, malgré une évacuation par hélicoptère.

Dimanche, à La Salvetat-sur-Agout, dans l'Hérault, le département voisin. Lors d’une battue au chevreuil dans le bois du mas d’Azaïs, Didier, 51 ans, est atteint à la poitrine par une balle de fusil. Il meurt sur le coup. L’auteur présumé du tir, son cousin, est en état de choc. Il a été placé en garde à vue pour homicide involontaire.

Dimanche, dans la forêt de Navarre, une zone très boisée située à proximité de Bessède-de-Sault (Aude) et qui surplombe les gorges de Saint-Georges. A l'occasion du rassemblement de 11h, le groupe de chasseurs s’aperçoit qu’il manque un des leurs, Alexandre. Ils le retrouvent quelques minutes plus tard, gisant à terre. D’après la gendarmerie locale, il a retourné son arme contre lui. «C'est en pratiquant sa passion qu'il a choisi de mettre fin à ses jours», conclut le correspondant du «Midi Libre».

Les sangliers, ce fléau («Ouest France»)
«En 1973, on tuait 120 sangliers en Maine-et-Loire. Aujourd'hui, on est à 3.000», explique Edouard-Alain Bidault, le président angevin des 78.000 chasseurs des Pays de la Loire. Les populations de sangliers, qui squattent les forêts et boqueteaux, se portent à merveille. «Il y a trois à quatre ans, on s'arrêtait de chasser le 31 janvier. Maintenant, on finit au 28 février et on se pose la question d'aller jusqu'au 31 mars», précise Bidault, désemparé face la hausse continue de la population.

Sur les 9.000 sangliers «prélevés» dans la région des Pays-de-la-Loire 500 à 600 bêtes sont tuées sur la route. Les collisions avec ces mangeurs de glands pouvant atteindre 150kg (un mâle de 5 ans) sont souvent spectaculaires. Heureusement, un fonds de garantie des assurances prend en charge les dégâts. «Avant, si vous étiez assuré au tiers, vous n'aviez que vos yeux pour pleurer», souligne Olivier Clément, chargé de mission.

Pour que cette demande d'indemnisation soit recevable, il faut appeler la gendarmerie immédiatement après l’accident. Et lui signaler la mort de l'animal: «Pour qu'on ne puisse pas vous soupçonner de braconnage», précise Clément. On peut ensuite, si on le souhaite, récupérer le gibier. Avant d'engager les démarches auprès de son assureur.

 

Syndicat National de la Chasse

Chasse info

 

Les sangliers sont entrés dans la ville

Source : Le Progrès

19 novembre 2008

 

 

Mercredi, les sangliers sont entrés dans la ville. Un premier animal a été aperçu au coeur de Feurs (42), rue de la Varenne, non loin de la Chapelle des Martyrs.

Il était environ 14 h 30. On devine la surprise des passants, et des riverains, voire leur émoi.

Un autre cochon sauvage remontant de la Loire via Randan est sorti sur la chaussée à la hauteur d'une moyenne surface du secteur. Il a pris la rue des Minimes puis, sans que personne ne soit capable de savoir pourquoi, il a tourné pour emprunter l'entrée des Marronniers. L'intrus se trouva aussitôt le nez devant une vaste glace, où forcement est apparu son reflet. On suppose alors que l'animal s'est vu dans le miroir. Peut-être s'est-il trouvé laid. A-t-il cru être en face d'un rival ? Voulut-il livrer bataille ? Ce qui est certain, c'est qu'il brisa la glace.

Blessé, il quitta l'immeuble, et au grand soulagement des habitants, sans avoir commencé l'ascension de la moindre marche.

Délaissant les escaliers, il semble avoir préféré fouler les allées du parc. Les gendarmes, alertés, comme les pompiers, se sont mis en quête du fugitif alors que les automobilistes médusés arrêtaient leur véhicule.

Incrédules, ils demandaient confirmation à d'autres témoins : «J'ai bien vu ce que j'ai vu ?» «Oui, oui, Monsieur, c'est bien un sanglier».

 

Syndicat National de la Chasse

Chasse info

 

Sangliers en balade sur la plage de Cabourg

Source : Ouest France

3 décembre 2008

 

 « Je promenais mes chiens sur la plage, comme tous les matins. Un policier demandait à tout le monde de partir et criait : attention les sangliers ! » Drôle de vision matinale pour Jean-Pierre Toilliez. Ce Cabourgeais a vu, fonçant le long de l'eau, cinq sangliers courir en direction de Dives. Deux mâles, une laie et ses deux marcassins venaient de l'ouest, probablement des dunes de Sallenelles.

Apparemment dérangés par cette présence humaine, les animaux ont nagé vers le large puis sont revenus vers la terre. L'un d'eux a tenté de monter un escalier mais a rebroussé chemin. Alors, vers 9 h 45, les sangliers se sont réfugiés dans les dunes de la pointe de Cabourg. Les policiers municipaux et nationaux ont effectué des rondes durant toute la journée. Les gardes forestiers étaient aussi présents sur les lieux.

Cette zone n'étant pas habitée, un balisage a été mis en place et les gens ont été priés de ne pas s'aventurer dans ce secteur durant la journée. À Cabourg, on espérait que cette harde disparaîtrait durant la nuit.

 

Ouest France  du 4 décembre 2008

Les sangliers de Cabourg ont quitté la plage.

(Ouest-France de mercredi), provoquant une évacuation des lieux par la police et une sécurisation de la dune de Cap Cabourg où ils s'étaient réfugiés. La situation est redevenue normale mercredi : les deux mâles, la femelle et les deux petits sont repartis par la plage, en direction de Sallenelles d'où ils venaient probablement.

 

 

Chasse au sanglier.

 

On est fier et joyeux au logis, quand le dimanche soir, épuisé de fatigue, couvert de poussière, le front en sueur, nous avons entr'ouvert sur la table notre carnassière sanglante : on crie de plaisir, on se dispute l'honneur de compter les grains de plomb qui tout-à-coup ont arrêté la perdrix dans son vol, de découvrir du doigt l'endroit précis où la balle a percé le ventre ou brisé la patte du lièvre : on flatte Brisquet ; on suspend la poire à poudre sculptée et la bouteille d'osier vide du vin généreux qui a soutenu notre courage ; on replace aux rayons le volume inachevé qui, vers midi, a hâté notre sommeil sous l'ombrage d'une haie ; on s'empresse à détacher nos longues guêtres gercées par le soleil, et à remplacer par une coiffure fraîche et légère notre casque de toile.

Seulement prenons toujours garde qu'on n'admire de trop près notre bon fusil noirci par la fumée ; car c'est un souvenir bien précieux que celui d'une journée de chasse où l'on n'a pas fait éclater le canon pour y avoir bourré double charge par mégarde, où l'on ne s'est pas exposé à un suicide en sautant un fossé, où l'on n'a pas tiré dans les jambes d'un ami ; où enfin, au retour, le foyer domestique n'a pas été épouvanté d'une détonation imprévue.

Sauf des accidens de cette nature, qu'un peu de prudence sait éviter, il faut convenir, au reste, que la chasse est vraiment aujourd'hui un passe-temps bien pacifique, un divertissement civilisé, et qui n'a plus rien de son antique barbarie ; ce n'est plus une de ces expéditions féroces, simulacre des combats, disent les poètes, où l'on se piquait de risquer sa vie pour l'espoir d'un morceau de venaison, où l'honneur ne permettait de fuir aucun gibier, et où il fallait, sans désemparer, le tuer ou se faire tuer par lui.

Fort heureusement le lion et le tigre ne sont pas de notre pays : quant aux sangliers, lorsqu'ils dévastent les moissons, on les tue de nuit un à un, ou l'on paie une prime aux villageois pour les traquer et les tuer comme des chiens enragés. Mais qu'un joyeux chasseur aille risquer des palpitations de cœur en faisant assaut de plain-pied avec un pareil animal au fond des bois, ce serait vraiment une folie digne du héros de la Manche ! Tout au plus est-il raisonnable de hasarder à le viser quand on se trouve posté en un lieu sûr, par exemple sur un arbre.

Une histoire complète des malheurs arrivés à la chasse, ou plutôt à la guerre aux sangliers, serait d'un intérêt tout mélodramatique. Les anciens ont bien exprimé l'horreur que doit inspirer la férocité et la sauvagerie de cette terrible bête, en l'opposant dans leurs mythes au plus beau des mortels et au plus fort des immortels. C'est un sanglier qui met à mort Adonis ; et Hercule ajoute à sa gloire en triomphant du sanglier d'Erimanthe. Ensuite, parmi une foule de traits, on se rappelle les affreux évènemens que causa la chasse du sanglier de Calydon, dont la hure fut offerte à Atalante par le jeune prince Méléagre.

Si l'on en juge par un passage d'Oppian, il y avait d'étranges idées sur le sanglier répandues par les chasseurs de l'antiquité : "On dit du sanglier, rapporte cet auteur, qu'il a une dent blanche cachée au dedans, ayant quelque chose de brûlant. Quand les chasseurs l'ont percé de leurs longs javelots, si quelqu'un arrache un poil de cet animal encore palpitant, et qu'il le mette près de cette dent, ce poil paraît d'abord griller et se tourne bien vite en rond. On voit de même que les chiens, en divers endroits de leurs côtes, où les dents ardentes du sanglier ont touché, semblent avoir quelques vestiges de feu qui s'étendent sur leur peau".

Jacques du Fouilloux, qui écrivait au XVIe siècle, et qui était un brave chasseur, ne paraît pas trop rassuré quand il traite des sangliers. Il assure en avoir chassé un qui à lui seul massacra en quelques instans quarante chiens sur cinquante. En somme, il ne conseille pas de faire courir à une bonne meute de telles sortes de bestes ; "car, dit-il, si les autres espèces esgratignent ou mordent, il y a toujours moyen de remédier à leur morsure ; mais au sanglier, s'il blesse un chien de la dent au coffre du corps, il n'en cuidera jamais eschapper". Et toutefois il ajoute plus loin : "Si une meute de chiens est une fois dressée pour le sanglier, ils ne veulent plus courir les bestes légères, parce qu'ils ont accoustumé de chasser de près, et avoir grand sentiment de leur beste".

Voici ce qu'il dit entre autres choses sur les moyens les moins dangereux de chasser et de se défaire de l'animal : "C'est une chose certaine que si on met des colliers chargés de sonnettes au col des chiens courans, alors qu'ils courent le sanglier, il ne les tue pas si tost ; mais il s'enfuyra devant eux sans tenir les abbois. Il faut que le piqueur lève la main haute, et qu'il donne les coups d'épée en plongeant , se donnant garde de donner au sanglier du costé de son cheval, mais de l'autre costé ; car du costé que le sanglier se sent blessé, il tourne incontinent la hure : que s'il est en pays de plaine, le piqueur doit mettre un manteau devant les jambes de son cheval ; puis doit tuer le sanglier à passades sans s'arrêter".

Lorsque le piqueur est à pied, il plonge son couteau de chasse au défaut de l'épaule en s'esquivant légèrement de l'autre côté. Dans de vieilles estampes qui représentent des illustres capitaines de Germanie à la chasse, on remarque que les javelots sont dirigés surtout à la tête ou à la poitrine.

Les valets et les chiens aimaient peu cette chasse, comme on peut le croire : on était toujours muni d'aiguilles, de fil et de soie pour raccommoder ceux qui étaient éventrés : l'odeur seule du sanglier rebutait souvent la meute ; il fallait les exciter de très près et leur parler d'un ton plein. Les cris en usage étaient : Hou hou... vel-ci aller, vel-aller... hou hou... la ha, la ha ha ha.

Contre les règles ordinaires de la chasse, s'il y avait trop grande perte de chiens et quelquefois d'hommes, il était permis, mais seulement à la dernière extrémité, d'abattre la bête d'un coup de fusil ou de pistolet.

Il est rare de pouvoir chasser un sanglier en moins de cinq ou six heures, et quelquefois il faut trois ou quatre jours.

Le dernier prince de Condé affectionnait beaucoup cette chasse, et entretenait des chiens vigoureux qu'on y avait particulièrement dressés ; on rencontre dans les bois de Chantilly des traces nombreuses de sangliers. Dans le nord de l'Europe, on voit encore de belles troupes de chasseurs livrer combat à ces animaux : en Allemagne, on se sert quelquefois de toiles dans lesquelles on les cerne au moyen de grandes battues ; on les laisse ensuite sortir un à un par une étroite ouverture, et on les tire à l'aise sans grand péril.

En Angleterre, au XIIe siècle, il y avait une telle quantité de sangliers, que les environs même de Londres, alors entouré de bois, en étaient infestés. Une portion de terrain du comté de Fife, en Ecosse, était autrefois appelée Muckross, ce qui signifie, en langage celtique, la colline aux sangliers. On rapporte qu'avant la réforme, dans la ville de Saint-Andrew, des chaînes suspendaient, à l'autel de la cathédrale, deux dents de sanglier qui avaient chacune de 15 à 16 pouces de hauteur.

En Amérique, le sanglier était inconnu avant l'invasion des Européens : il abonde dans l'Inde ; mais sa nature paraît y être moins féroce que dans l'Occident.

Les dents du vieux sanglier se tournent en forme de croissant, la pointe vers les yeux ; on les nomme miré, ou même contre-miré, quand elles sont contournées ; alors il foule du bouttoir si terriblement fort, que ses coups sont souvent plus funestes que ses incisions.

L'animal jusqu'à six mois, en langue de chasse, se nomme marcassin ; de six mois à un an, bête rousse ; d'un an à deux, bête de compagnie ; de deux à trois, ragot ; à trois ans, c'est un sanglier à son tiers an ; à quatre, un quartan ou quartanier ; et passé ce temps, c'est un vieux sanglier qu'on appelle solitaire et vieil ermite. La femelle porte toujours le nom de laie.

Le sanglier, qui n'est autre chose que le cochon tel qu'il existe à l'état sauvage, crie et grogne rarement ; mais il souffle avec violence : quand il désespère d'échapper à ses ennemis, il se roule et se vautre à terre, s'élance par bonds, ou s'asseyant dans une cépée, fait face à son ennemi avec fureur. Il y a dans sa puissante colère, dans ses mœurs libres, dans son allure et son apparence farouche, une sorte de poésie qui le distingue de cette commune et grossière ineptie de la race soumise à la domesticité. Il vit ordinairement seul. En hiver, il se tient loin du voisinage des hommes, dans des espèces de forts hérissés d'épines, en été, il rôde aux lisières des bois, et pendant la nuit il fait des sorties pour ravager les champs : il se nourrit de vers, de racines, de glands, de faînes, de noisettes, de petits lapins, de petits lièvres, d'œufs de perdrix et de perdreaux, de légumes et de grains. Il fait beaucoup de bruit en mangeant, ce qui dénonce sa présence dans l'obscurité ; et quand il est alarmé, au lieu de fuir, il s'arrête pour reconnaître le péril, ce qui peut donner le temps de l'ajuster. On rencontre parfois des troupes de laies et de marcassins, ou de sangliers voyageurs qui se rendent dans les pays lointains ; ils ravagent les campagnes sur leur passage, et s'arrêtent volontiers quelques jours dans les endroits fertiles ; quand ils sont repus, ils poursuivent leur route en traversant les fleuves et les rivières, soit à la nage, soit sur la glace.


Nous n'avons pas corrigé l'orthographe du texte du Magasin Pittoresque ni celle encore plus ancienne des citations. On peut repérer aisément les parties du texte utilisées par l'abbé Boudet pour son livre.

Les sangliers

Un danger croissant sur les routes audoises

Un phénomène qui ne cesse de se développer

Source : ladepeche.fr

09/01/2009

 Il y a quelques jours, un automobiliste a percuté un sanglier près de Limoux

 Le point commun entre l'Aude la Tanzanie ou le Zimbabwe, c'est qu'à tout moment, la nuit particulièrement, un animal sauvage peut traverser la route. Ici, pas de buffles ou de phacochères mais des sangliers. Vous en doutez ! Treize milles sangliers sont tués dans le département pendant la saison de chasse. Treize milles cochons sauvages, un chiffre effarant mais qui n'est rien par rapport au nombre d'animaux qui doivent circuler sur le département, un chiffre que l'on pourrait multiplier par trois, quatre, plus sans doute ? « Impossible, d'établir le nombre de sangliers », affirme le directeur de la Fédération des chasseurs de l'Aude, Alexis Pentoux qui ne veut pas parler de prolifération tout au juste d'une population qui profite de l'évolution d'un milieu favorable, friches, embroussaillages, arrachages des vignes… Mais en plus de causer des dégâts aux cultures, dégâts qui peuvent être indemnisés aux professionnels, les sangliers provoquent de plus en plus d'accidents de la route. La seule MAIF déclare ouvrir chaque année entre quarante et cinquante dossiers de ce genre dans le département.

Tout va très vite. L'automobiliste a à peine le temps de réagir que dans le faisceau de ses phares, un, deux voire plusieurs sangliers traversent la chaussée puis c'est le choc, l'accident. Plus ou moins grave selon les circonstances mais qui peut être mortel comme récemment dans le Gers où deux personnes ont été tuées. Dans le meilleur des cas, la collision avec un sanglier provoque des dégâts importants sur le véhicule quand celui-ci n'est pas mis hors d'usage. Alors que faire ? Comment interviennent les assurances ? Dans tous les cas de figure, il faut que la matérialité des faits soit établie. Si vous percutez un ou plusieurs sangliers, l'idéal est de faire établir un PV de gendarmerie ou de police, de prendre des photographies et des recueillir le plus d'éléments possibles voire des témoignages (extérieur au véhicule) pour prouver la présence de l'animal si ce dernier s'est enfui… L'expert pourra également lors de son opération de contrôle prélever le cas échéant des poils sur le véhicule. Dans un premier temps vous perdrez votre franchise mais l'assuré peut faire appel avec les éléments cités ci-dessus et récupérer sa franchise si toutes les conditions sont réunies. En effet, via son assurance, l'automobiliste peut faire valoir un recours au niveau du fond de garantie automobile, il pourra alors récupérer sa franchise (assuré tous risques) et l'intégralité de sommes pour un assuré au tiers. Attention ceci n'est cependant pas automatique.

D'autre part si vous percutez un gibier et que vous avez l'intention de l'embarquer vous devez en informer la gendarmerie la plus proche pour éviter, si vous êtes contrôlé, d'être verbalisé pour transport illégal de gibier. Vous pourrez ensuite conserver le gibier.

Syndicat National de la Chasse

Chasse info

 

Les sangliers aux portes des villes

Source : La Dépêche

11/01/2009

 

Gros dégâts aux cultures, accidents de la route. Les sangliers, dont le nombre est en forte augmentation, deviennent envahissants. On en a vu près d'Albi, de Montauban, de Toulouse...

 

Le sanglier était la bête noire des Gaulois, qui le redoutaient, et n'en raffolaient pas contrairement à la légende d'Obélix. Le cochon sauvage fait son grand retour en France, dans l'Est, l'Ouest, mais surtout dans l'arc méditerranéen, où sa présence envahissante occasionne de nombreux accidents de la route. Début décembre 2008, à Ligardes dans le Gers, deux personnes sont mortes dans une voiture qui a percuté un sanglier. L'animal se promenait sur la route départementale.

Ce lundi, dans le Sud-Est, un automobiliste de Gironde est mort parce que sa voiture a percuté un sanglier sur l'autoroute A7 ! Plusieurs accidents ont eu lieu, ces dernières années, sur l'autoroute Toulouse-Albi, à cause de hardes de sangliers traversant les voies non protégées par des grillages.

Les accidents liés à la présence de gibier, sangliers mais aussi chevreuils, cervidés ou autres, sont au nombre de 20 000 chaque année en France.

Le sanglier circule sur les routes, et se rapproche des villes. En période de chasse, il n'est pas rare que les sangliers viennent passer la journée près de la rocade de Montauban pour se protéger des coups de fusil. À Toulouse, Albi, l'animal fait quelques incursions. En 2000, plusieurs sangliers ont fait irruption sur les pistes de l'aéroport de Blagnac !

À la campagne, le sanglier est devenu la bête noire des agriculteurs. Comme le cochon domestique, le sanglier mange tout. Il est particulièrement friand de maïs, dont il saccage systématiquement les champs.

Les chasseurs paient l'addition. En 2007-2008, la seule fédération de chasse de la Haute-Garonne a dû verser 500 000 € aux agriculteurs. Le doublement du prix des céréales a fait exploser le budget des indemnisations : 30 millions d'euros au total en France en 2007. Quelques fédérations de chasse auraient été amenées à licencier du personnel pour payer la facture. D'autres ont augmenté leurs cotisations.

Dans la Meuse, agriculteurs et chasseurs en seraient même venus aux mains pour régler leurs différends. « Localement, c'est vrai, le sanglier peut occasionner des soucis », admet Éric Baubet, ingénieur spécialiste du sanglier à l'Office national de la chasse et de la faune sauvage.

La population du sanglier a « sans doute » décuplé ces 30 dernières années en France, estime l'ONCFS, pour atteindre un million d'animaux. « Parmi les différentes espèces de grand gibier présentes en France, le sanglier est celle qui suscite le plus de débats », reconnaît-on à l'Office.

Parmi les causes de la prolifération des sangliers, Gilbert Valet, ancien chercheur à l'Inra d'Auzeville près de Toulouse et spécialiste du sanglier, cite notamment la déprise agricole. La forêt a gagné du terrain. La garrigue aussi. Et le sanglier apprécie.

Pour réduire le nombre de cochons sauvages en France, l'ONCFS préconise le fusil. Les chasseurs tuent environ 500 000 sangliers par an, la moitié de la population. Les prélèvements sont en augmentation presque partout. Le Var, l'Ardèche, le Gard, l'Hérault, l'Aude comptent parmi les départements où les chasseurs tuent le plus de sangliers.

« En période de chasse, le boucher de Lagrasse, dans l'Aude, ne fait plus qu'une seule tournée par semaine », sourit Gilbert Valet. Le sanglier fournit une viande appréciée des gourmets.

Dans les communes rurales du Sud-Ouest, le produit de la chasse est encore le plus souvent partagé entre les familles. Les Tarascon de la chasse n'en finissent plus de conter leurs exploits : les plus gros sangliers tués dans la région pèsent plus de 100 kg. Attention aux charges des animaux blessés. Le 21 décembre dernier, à Coulaines, de la Sarthe, un sanglier blessé a foncé sur un jeune garçon et provoqué la panique dans les rues du village. Il a fallu appeler la police !

Syndicat National de la Chasse

Chasse info

 

Au moins 25.000 accidents de la route en 2008

dus aux animaux sauvages

Source : AFP

4/02/2009

 

 

Au moins 25.000 accidents de la route ont été causés en 2008 par les sangliers, cerfs, chevreuils, renards et autres blaireaux qui prolifèrent en France depuis une dizaine d'années, selon les chiffres communiqués à l'AFP par le Fonds de garantie automobile (FGA).

 

En 2008, Michel Merlet, responsable des dossiers d'indemnisation au FGA, a enregistré 25.888 accidents (664 corporels, 24.924 matériels). Mais ce chiffre, a-t-il précisé, pourrait dépasser la barre des 30.000 puisque les automobilistes accidentés disposent de six mois pour faire leur déclaration.

 

En 2007, 11.223 accidents avaient été enregistrés.

Le FGA indemnise, au titre de la solidarité nationale, les victimes d'accidents de la circulation provoqués par des personnes non assurées ou non identifiées et depuis 2003, par les animaux sauvages.

 

Considérés comme "Res nullius" (chose de personne, en droit civil une chose sans propriétaire), les animaux sauvages posent en effet un problème de responsabilité, puisqu'ils ne sont pas assurés", explique M. Merlet.

 

Depuis le 11 juin 2007, le FGA indemnise à partir d'1 euro de dégâts matériels alors qu'auparavant l'indemnisation commençait à partir de 300 euros de dommages. (http://www.syndicatdelachasse.com/actu08/sept/degat-grand-gibier.htm )

 

Le gros gibier a été à l'origine, en très grande majorité, de ces accidents de la route. Sur les 11.223 accidents de 2007, chevreuils, sangliers et cerfs ont causé 9.609 accidents. Pour les 25.888 dossiers d'accidents en 2008, 20.655 sont dus au grand gibier.

 

L'animal le plus accidentogène est le chevreuil, devant le sanglier, le cerf, suivis de très loin par les renards ou les blaireaux.

 

Pour le chevreuil, précise M. Merlet, la majorité des collisions en 2008 se situe en Gironde, suivie par les Landes et la Dordogne - les trois départements français les plus vastes après la Guyane -, puis par le Bas-Rhin et la Moselle.

 

Pour les sangliers, la Seine-et-Marne (nombreuses zones boisées et réseau routier dense) reste en 2008 en tête, suivie de près par le Bas-Rhin, la Moselle, la Gironde et le Haut-Rhin.

 

A l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), on souligne que les populations de grands gibiers (cervidés, sangliers) "continuent à suivre une courbe ascendante".

 

Les sangliers sont estimés à un million (250.000 en 1998), les chevreuils à près de deux millions (sept fois plus en 25 ans) et les cerfs et les biches sont passés de 40.000 en 1985 à 170.000 en 2008.

 

A l'ONCFS, on explique cette prolifération par les conditions climatiques plus douces depuis quelques années au printemps, qui ont fait baisser la mortalité juvénile et par la tempête de 1999 qui a couché des pans entiers de forêts qui ont servi de "réserves" au gibier. La tempête Klaus, il y a une dizaine de jours dans neuf départements du Sud-Ouest, risque d'ailleurs de faire encore augmenter ces populations, note l'ONCFS.

 

Les sangliers prolifèrent grâce à leur formidable taux de reproduction, passant de deux portées (5 à 7 petits par laie) tous les dix-huit mois à trois portées tous les deux ans et à l'augmentation des surfaces de culture du maïs.

La démographie des sangliers est due également à leur grande capacité d'adaptation puisqu'ils se rapprochent des villes pour se nourrir et fuir les chasseurs.

 

La semaine dernière, un sanglier a été abattu dans le salon au premier étage d'une maison du centre historique de Kaysersberg (Haut-Rhin).

http://www.syndicatdelachasse.com/actu09/fev/sanglier-salon.htm

Syndicat National de la Chasse

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Au moins 25.000 accidents de la route en 2008

dus aux animaux sauvages

Source : AFP

4/02/2009

 

 

Au moins 25.000 accidents de la route ont été causés en 2008 par les sangliers, cerfs, chevreuils, renards et autres blaireaux qui prolifèrent en France depuis une dizaine d'années, selon les chiffres communiqués à l'AFP par le Fonds de garantie automobile (FGA).

 

En 2008, Michel Merlet, responsable des dossiers d'indemnisation au FGA, a enregistré 25.888 accidents (664 corporels, 24.924 matériels). Mais ce chiffre, a-t-il précisé, pourrait dépasser la barre des 30.000 puisque les automobilistes accidentés disposent de six mois pour faire leur déclaration.

 

En 2007, 11.223 accidents avaient été enregistrés.

Le FGA indemnise, au titre de la solidarité nationale, les victimes d'accidents de la circulation provoqués par des personnes non assurées ou non identifiées et depuis 2003, par les animaux sauvages.

 

Considérés comme "Res nullius" (chose de personne, en droit civil une chose sans propriétaire), les animaux sauvages posent en effet un problème de responsabilité, puisqu'ils ne sont pas assurés", explique M. Merlet.

 

Depuis le 11 juin 2007, le FGA indemnise à partir d'1 euro de dégâts matériels alors qu'auparavant l'indemnisation commençait à partir de 300 euros de dommages. (http://www.syndicatdelachasse.com/actu08/sept/degat-grand-gibier.htm )

 

Le gros gibier a été à l'origine, en très grande majorité, de ces accidents de la route. Sur les 11.223 accidents de 2007, chevreuils, sangliers et cerfs ont causé 9.609 accidents. Pour les 25.888 dossiers d'accidents en 2008, 20.655 sont dus au grand gibier.

 

L'animal le plus accidentogène est le chevreuil, devant le sanglier, le cerf, suivis de très loin par les renards ou les blaireaux.

 

Pour le chevreuil, précise M. Merlet, la majorité des collisions en 2008 se situe en Gironde, suivie par les Landes et la Dordogne - les trois départements français les plus vastes après la Guyane -, puis par le Bas-Rhin et la Moselle.

 

Pour les sangliers, la Seine-et-Marne (nombreuses zones boisées et réseau routier dense) reste en 2008 en tête, suivie de près par le Bas-Rhin, la Moselle, la Gironde et le Haut-Rhin.

 

A l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), on souligne que les populations de grands gibiers (cervidés, sangliers) "continuent à suivre une courbe ascendante".

 

Les sangliers sont estimés à un million (250.000 en 1998), les chevreuils à près de deux millions (sept fois plus en 25 ans) et les cerfs et les biches sont passés de 40.000 en 1985 à 170.000 en 2008.

 

Sangliers

Syndicat National de la Chasse

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Tué après avoir percuté un sanglier

Source : AFP
14/02/2009

 

 

Un automobiliste de 23 ans a été tué dans un accident après avoir percuté hier soir un sanglier sur une route départementale près de Chaumes-en-Brie (Seine-et-Marne), a-t-on appris aujourd'hui auprès de la gendarmerie.

L'accident s'est produit vers 21H30 lorsque l'automobiliste qui effectuait une manoeuvre de dépassement sur la RD 436, entre Fontenay et Chaumes-en-Brie, n'a pas vu arriver un sanglier qu'il a percuté de plein fouet, a précisé la gendarmerie.
A la suite du choc, il a perdu le contrôle de son véhicule, puis s'est engagé sur le bas-côté avant de percuter le parapet d'un pont pour finir sa course en contrebas dans une rivière, a-t-on expliqué.

La prise de sang n'avait pas encore livré ses résultats en milieu de matinée.
Au moins 25.000 accidents de la route corporels et matériels ont été causés en 2008 par les animaux sauvages (sangliers, cerfs, chevreuils, renards, blaireaux ...) selon le Fonds de garantie automobile (FGA).

L'animal le plus impliqué dans ces accidents est le chevreuil, devant le sanglier et le cerf. Pour les sangliers, la Seine-et-Marne, en raison de ses nombreuses zones boisées et de son réseau routier dense, est restée en 2008 le département le plus concerné, suivie de près par le Bas-Rhin, la Moselle, la Gironde et le Haut-Rhin.

 

Syndicat National de la Chasse

Chasse info

 

Varsovie

Un sanglier en ville

Source : lepetitjournal.com


A Ząbki (Varsovie), un sanglier a semé la terreur dans la ville la semaine dernière. Six personnes ont été blessées, l'école mise en quarantaine pour que les enfants ne sortent pas seuls dans la rue, et des policiers envoyés dans la forêt afin de tenter de récupérer l'animal, en vain.

C'est vers 10 heures du matin que l'animal est apparu dans un quartier de la ville de Ząbki (ville de 23000 habitants au nord est de Varsovie). L'animal, d'un poids évalué à 150 kilos vraisemblablement désorienté, se ruait sur ses victimes dans les rues de la ville.
Par trois fois, il a attaqué des personnes seules ou en groupe, les blessant. Tout d'abord, il s'est attaqué à un homme seul, puis continuant sa course, il a attaqué une femme en compagnie de ses petits enfants. Puis il s'en est pris à une voiture. Quelques minutes plus tard, il a attaqué un troisième groupe d'individus. Au total, 6 personnes ont été transportées dans les hôpitaux environnants.
Une commerçante de la ville raconte avoir vu l'animal s'attaquer aux passants et a immédiatement fermé la porte de sa boutique. A l'école du quartier où rodait le sanglier, le directeur après avoir appelé la police a pris la décision de garder les enfants sous surveillance en attendant que tous soient récupérés de façon sécurisée par leurs parents.
Les forces de police ont été mobilisées pour tenter de capturer l'animal dans les forêts environnantes, mais ont dû abandonner leur recherche à la nuit tombée.
Les habitants du quartier où l'animal a été repéré, notent qu'il y a quelques semaines, le sanglier était déjà apparu. La police avait alors été alertée. Les habitants de Ząbki craignent donc que cette situation se reproduise.

 

Syndicat National de la Chasse

Chasse info

 

Les chasseurs barégeois en grève

Verbalisés pour avoir utilisé le téléphone portable, ils dénoncent

« une législation inadaptée » et « incohérente »

Source : La dépêche

18/02/2009

 

 

Les chasseurs barégeois sont en grève depuis début février. Deux d'entre eux ont été verbalisés par les gardes de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) pour avoir utilisé des téléphones portables lors d'une battue.

Les chasseurs barégeois, au premier rang desquels leur président Patrick Borderolle et leur responsable grand gibier Nicolas Marchand, estiment que cette réglementation est « inadaptée » aux moyens de transmission d'aujourd'hui et à l'évolution de la pratique cynégétique et « incohérente ».

Ils dénoncent « la situation paradoxale » dans laquelle ils se trouvent : « d'un côté, administration, élus, agriculteurs et fédération des chasseurs demandent régulièrement aux chasseurs de sangliers de réguler les populations qui font des dégâts considérables dans les cultures, les estives et provoquent même des accidents de la route. D'un autre, les chasseurs de sangliers subissent des pressions de la part de la garderie qui veut leur faire respecter scrupuleusement une législation dépassée notamment en zone de montagne ».

Les Chasseurs barégeois, qui est la seule société du département exclusivement en zone de montagne, fait prévaloir sa spécificité : « Notre territoire de chasse qui s'étend sur 50.000 ha est très accidenté et parfois très difficile d'accès. Nous avons de petites équipes, entre 15 et 20 chasseurs seulement, par conséquent les chasseurs « en poste » lors des battues peuvent se trouver isolés. Nous avons aussi besoin de maîtriser nos chiens qui peuvent nous échapper. L'État veut nous faire chasser comme au siècle dernier, en soufflant dans des cornes de chasse pour transmettre des codes. Non, l'utilisation du téléphone portable ou du talkie-walkie, ce n'est pas du superflu car nous avons besoin d'un moyen de transmission pour la sécurité et l'organisation des battues. Il est à noter que tous les pays d'Europe chassent au talkie-walkie. Et le talkie-walkie n'a pas pour vocation première de faciliter la prise du gibier, bien au contraire, parfois, puisque ça l'effraie mais il est nécessaire pour organiser des battues efficaces et sécurisées. »


 

Une pratique utile

Les chasseurs barégeois rappellent que la pratique de la chasse « n'est pas seulement une passion, c'est aussi une action d'utilité publique » au service de la régulation de la nature et des agriculteurs. Il y a une quinzaine d'années à peine, ils tuaient une quinzaine de sangliers par an sur le canton, aujourd'hui avec leur prolifération, plus d'une centaine. « Si on arrête de chasser, les sangliers en surnombre saccageront les prés de fauche et d'estives qui sont les outils de travail des agriculteurs du pays Toy. Il ne faudrait pas que l'État écœure les jeunes pratiquants avec des procès-verbaux dissuasifs. Sachant que la moyenne d'âge est particulièrement élevée chez les chasseurs et que ce sont eux qui financent par timbre les dégâts des sangliers, qui paiera les dégâts ? »


 

Jean-Marc Delcasso en soutien

Dans cette affaire, le président de la fédération de chasse des Hautes-Pyrénées, Jean-Marc Delcasso, ne pratique pas la langue de bois. Il dégaine et tire plus vite que son ombre : « Ils ont parfaitement raison. ça fait longtemps que je dis aux services de l'État que ça va finir comme ça.

D'un côté, l'État nous demande une mission de service public ; de l'autre côté, ses services, l'ONCFS pour ne pas le citer, ne cessent de traquer nos chasseurs comme de vulgaires voyous. On met plus de façons à arrêter un grand truand qu'un chasseur. Les Barégeois ont la garderie sur le dos qui les arrête pour un oui pour un non.

Bien sûr, je suis opposé à l'utilisation de téléphones portables comme moyen de chasse, tout en sachant que le téléphone n'a jamais fait tuer du grand gibier. Il y en a ras le bol : ne pas pouvoir téléphoner quand on perd ses chiens, c'est normal peut-être ? Ce ne sont pas les gardes qui nous aident à les retrouver.

Nous, on nous demande le gilet fluo, les portables à la maison et les voitures loin. La louveterie a droit au portable, à la voiture et à la chevrotine par-dessus le marché. Y en a marre d'être traités comme des mécréants. On vit dans un monde de non-sens. D'un côté, on nous demande de participer à la régulation officielle ; de l'autre, on nous envoie au tribunal. Cette grève, je la soutiens et je dis qu'elle va faire tache d'huile et pas qu'au niveau du département. On verra bien ce qui va se passer. Chaque année, c'est 25.000 accidents de la route dus aux sangliers et des millions d'euros de dégâts aux cultures. Alors ? »

 

INSOLITE - Ils vivaient dans un appartement de Gênes...

Les voisins se plaignaient de bruits bizarres dans l'appartement d'à côté. Quand les policiers italiens sont arrivés, vendredi à Gênes, pour vérifier, ils ont découvert un sanglier de 150 kg et deux pitbull.

Le propriétaire de l'appartement a expliqué qu'il avait décidé de garder le sanglier à la maison par crainte pour la santé de l'animal, le terrain dans les environs de la ville où ce dernier vit généralement ayant été la cible d'actes de vandalisme, selon la même source.

Les animaux occupaient deux chambres séparées mais la police a tout de même ordonné au propriétaire de ramener le sanglier sur ce terrain.

20/02/2009
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